Interview « Femmes inspirantes » – Manon Nourry, Diététicienne – Nutritionniste

Oct 2, 2019 | Interview

Interview « Femmes inspirantes » – Manon Nourry, Diététicienne – Nutritionniste

Oct 2, 2019 | Interview

Je vous présente aujourd’hui l’interview de Manon Nourry, Diététicienne-Nutritionniste :

Bonjour Manon!

Je te remercie d’avoir accepté de réaliser cette interview avec moi !

En quelques mots, mon projet est de réaliser une série d’interviews de femmes entrepreneures et inspirantes, dans les domaines du bien-être / mieux-être ou dans les domaines du spirituel. Et ce, dans le but de mieux faire connaître ton activité et t’attirer de la visibilité.

J’espère mettre en lumière des femmes qui ont osé se lancer dans ton domaine et parler aussi un peu des types de communication possible pour ces activités !

MP : Avant de commencer, comment vas-tu ?
MN : En pleine transition dans ma vie personnelle, je m’étonne d’avoir autant la pêche. Et j’en suis bien contente.

MP : Petite question indiscrète pour situer un peu. Quelle est ta tranche d’âge stp ?
MN : 26-35 ans

MP : Peux-tu nous parler de ton parcours ?
MN : Mon parcours? Il est loin d’être classique… je vais tenter d’être la plus claire et concise possible.

Alors pour commencer je termine le lycée en 2009 en obtenant un bac L. Ça n’est pas celui que je souhaitais mais j’y avais été contrainte. Cela a forcément influé sur mon choix d’étude. Avec un bac L, j’avais moins de choix qu’avec un S. Alors je me dirige vers la fac de langues. Je choisis une fac d’espagnol parce que je suis très à l’aise à l’oral comme à l’écrit. Etre prof ? Cela me tentait bien, aimant transmettre aux autres ce que je sais. Mais les bancs de la fac et le contenu du programme m’ont rapidement fait douter de cette envie de poursuivre dans cette voie. A coté je lisais et me documentais beaucoup sur l’alimentation et la santé. Mon papa avait eu quelques années auparavant un cancer digestif (il va très bien aujourd’hui) et cela m’avait poussé à me renseigner pour maîtriser en quelque sorte le sujet.

J’avais gardé ce réflexe de rechercher et connaître les liens/causes entre alimentation et problèmes médicaux. A la fin de ma deuxième 2ème année de fac, en 2012, je stoppe tout pour me lancer dans un BTS Diététique, par correspondance. L’organisme par lequel je m’inscris est le CNED. J’effectue une année de remise à niveau pour obtenir les connaissances équivalentes à un bac S. Je poursuis ensuite avec 4 ans d’études au lieu des 2 que demande le BTS, pour pouvoir avoir un job alimentaire et construire une famille.

Mon fils naît lors de ma 2ème première année, en 2016. Je passe les examens en 2 temps. Une partie à la fin de ma 1ère deuxième année, en 2016 et l’autre partie à la fin de ma 2ème deuxième année, en 2017. J’apprends 1 semaine après la fin des examens que je suis enceinte de ma petite poupette.
J’obtiens donc le BTS après ces 4 années, en octobre 2017. Je mène ma 2ème grossesse à terme et je décroche un entretien pour un poste de diététicienne salariée en cabinet libéral en juillet 2018. Cela me fait une sacrée expérience !!

Je décide alors à la fin de mon contrat, 4 mois plus tard, de monter mon propre cabinet. Je saute sur une opportunité de rachat de patientèle début novembre 2018.
J’exerce donc en libéral depuis le 3 janvier 2019.

MP : En quoi consiste ton activité ?
MN : Je suis Diététicienne-Nutritionniste

MP : Qui vise t-elle ? Quelle est ta cible, clientèle / patientèle ?
MN : Ma patientèle est très diverse. Je rencontre des enfants entre 4 et 10 ans, des adolescent(e)s entre 14 et 18 ans. Avec ou sans pathologie.
Je vois également des femmes enceintes et des femmes allaitantes.
Et enfin des adultes et personnes âgées en général, avec ou sans pathologies.
Les pathologies que je rencontre les plus couramment sont le diabète, le cholestérol et l’hypertension.
Dans les moins courantes, on retrouve l’hémochromatose (trop de fer dans le sang, à opposer à l’anémie).
Je consulte des patients ayant des troubles du comportement alimentaire : boulimie notamment.
Enfin, on retrouve aussi au cabinet des patients désirant/devant simplement changer leurs habitudes alimentaires, par envie ou contrainte médicale : végétarien/végétalien, sans lactose, sans PLV (protéines de lait de vache) etc…

MP : Quelles difficultés as-tu rencontrées lorsque tu t’es lancée ?
MN : Le syndrome de l’imposteur… on en parle? Cette impression de ne pas être légitime. De par mon âge peut-être? On a très souvent l’habitude de côtoyer du personnel médical ou paramédical d’un certain âge. En tout cas pour ma part c’est ce que je constate. En plus je semble plus jeune que mon âge. Ça ne m’aidait pas. Je me demandais ce que les patients pouvaient penser à ce sujet. Surtout lors de la transition entre la précédente diététicienne qui exerçait au cabinet et qui avait le double de mon âge.

MP : Appartiens-tu à un collectif de professionnels ?
MN : Je suis adhérente au réseau Réppop et réseau Lyre de la région.

MP : Quelle type de communication utilises-tu pour te faire connaître ? (offline – avec des cartes de visite, flyers, etc… – et / ou online – site internet, réseaux sociaux, liens sponsorisés, marketing affilié…)
MN : Je ne communique pas tellement via internet. J’ai mon agenda sur Doctolib, ce qui permet aux patients de prendre rendez-vous facilement.
A coté, j’ai mes superbes cartes de visites (j’ai eu la chance de travailler avec une graphiste en or !! Une certaine Marion^^ …) que je distribue aux pharmacies, dans les cabinets médicaux et paramédicaux que je fréquente. Et enfin je communique avec les médecins traitants ou spécialistes de mes patients afin de promouvoir une prise en charge globale et complète du patient. Je leur transmets des courriers avec mes cartes et flyers mis à jour, régulièrement.

MP : Demandes-tu à tes clients comment ils te trouvent pour affiner ta communication ?
MN : Je n’ai pas forcément besoin de poser la question. Ils me glissent leur retour en cours de suivi. Et surtout, je constate qu’ils en parlent autour d’eux et que je reçois ensuite un collègue ou ami venant sur leur conseil.
Ma communication, c’est finalement eux qui la font. La satisfaction et les résultats du suivi me permettent de me faire un peu plus connaître par la suite.

MP : Enfin, des projets en cours ou à venir ? (moment auto-promo 😉)
MN : J’en ai des tas de projets. J’aimerai mettre en place des ateliers culinaires. Des ateliers préventions et informations.
Il faut simplement que j’arrive à me dégager du temps entre les horaires de consultations, les enfants et ma vie sociale. Mais ça devrait se faire rapidement quand même.

MP : Quelque chose à ajouter ?
MN : Je suis ravie de t’avoir rencontré. Tant dans le domaine professionnelle que dans le domaine personnelle que nous abordons ces derniers temps.

J’espère que cet interview vous a plu !

Vivez pour vous-même !

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