Hello les entrepreneur(e)s passionné(e)s !
J’ai décidé il y a quelques temps déjà de quitter le salariat pour me lancer dans mon activité de graphiste en freelance.
J’ai finalement sauté le pas et je ne le regrette pas le moins du monde.
Pourquoi ? Quelles étaient mes motivations ?
Et bien déjà, le salariat n’est vraiment pas fait pour moi.
J’aime être graphiste mais après plusieurs jobs comme graphiste dans différentes agences de communication ou entreprises, je me suis rendue compte que je n’aimais pas bosser pour quelqu’un. Je ne choisissais pas les clients, je ne choisissais pas les projets sur lesquels je pouvais travailler. Ces jobs n’étaient pas toujours en phase avec mes valeurs, je n’étais pas rémunérée comme je le souhaitais, je n’étais pas suffisamment considérée…
Au fil du temps, me lever chaque matin pour aller bosser pour un patron qui ne pensait qu’à s’enrichir finissait par me rendre malade… J’avais la sensation d’être en mode automatique, de subir mes journées plutôt que de les vivre pleinement.
Je ne me rappelle pas quand j’ai décidé de changer de vie, je ne me rappelle pas avoir eu un déclic. Ça c’est fait progressivement je pense. Le fait d’être devenue maman m’a fait réfléchir à la vie que je voulais (je vous ferais prochainement un article sur les working mums 😉) et mon activité de freelance s’est imposée peu à peu à moi.
Au fur et à mesure que l’envie de quitter le salariat s’est développée, j’ai commencé à réfléchir à la façon de faire les choses bien. Je ne pouvais pas tout quitter du jour au lendemain, je pouvais prendre quelques risques mais pas me jeter dans le vide sans avoir un plan. J’ai donc choisi de développer mon activité de graphiste freelance en parallèle de mon job en CDI. Je profitais de mes soirées, de mes week-ends pour étoffer mon portfolio, créer la maquette de mon futur site internet, réfléchir à un business plan etc… Je ne voulais pas sacrifier ma vie de famille donc je travaillais une fois mon fils au lit ou à la sieste. C’était un rythme compliqué et après quelques temps, j’ai choisi de passer en temps de travail partiel dans mon job afin d’avoir plus de temps pour bosser sur mon activité. C’était déjà beaucoup plus facile ! J’ai tenu ce rythme 3 mois, le temps de développer un peu mon portefeuille de clients et j’ai fini par annoncer à mes supérieurs que j’allais partir. Et un jour il est arrivé : mon dernier jour en CDI ! Je sentais presque sur mon visage cette brise de liberté dans l’air 😀
Mais pourquoi j’ai choisi d’être freelance alors ?
Eh bien déjà parce que mon métier de graphiste me le permettait, je me suis donc déclarée en auto-entrepreneure. Et parce que j’avais cruellement besoin de liberté pour pouvoir créer !
Etre freelance me permet beaucoup de choses:
1. Je peux travailler de partout, il me suffit juste d’avoir un ordinateur portable et une connexion wifi !
J’ai donc la possibilité de travailler de chez moi, dans mon petit cocon ou dans un café, dans un espace de co-working, etc.
2. Je peux gérer mon emploi du temps comme je l’entends.
Sans la contrainte d’horaires de bureau, je peux travailler aux heures où je suis vraiment la plus performante, la plus créative. En panne d’inspiration ? Je peux mettre le travail de côté et y revenir plus tard. Chose qu’il m’était impossible de faire dans mes jobs.
3. J’ai le choix !
Le choix de décider les projets qui m’intéressent, ceux qui matchent avec mes valeurs et le choix de travailler avec des clients que j’aurais trouvé moi-même (ou qui m’auront eux-mêmes trouvé d’ailleurs). Je peux même sympathiser avec mes client.es.
Outre ces supers avantages, je suis bien consciente des difficultés ou inconvénients incombant aux entrepreneur(e)s en général :
1. La paperasse à gérer toute seule comme une grande
Ça ne me fait pas spécialement peur, je suis à l’aise avec l’administratif en général et je suis organisée de nature, je suis sûre de m’en sortir.
2. La peur de ne pas trouver de clients
Le nerf de la guerre. Sans clients, pas de revenus. J’ai donc cette angoisse, comme tous les freelances je pense. Je reste néanmoins confiante, je sais qu’il y aura des périodes plus creuses que d’autres mais je crois en moi, en mes compétences.
3. La solitude
En freelance, pas de collègues, pas de possibilité de brainstormer avec les autres créatifs ou sa chef de projet. On est souvent seuls avec soi-même mais c’est pour ça que je mentionnais plus haut les espaces de co-working, les cafés etc… ce sont des bons remèdes au travail en solo.
Alors voilà, l’aventure de l’entrepreneuriat a commencé vraiment pour moi !
Est-ce que j’ai peur ? Bien sûr !
Est-ce que je vais réussir ? Bien évidemment ! Je crois en moi, en ma créativité et en mon savoir-faire !
Est-ce que ça vous intéresserait d’avoir un petit retour d’expérience dans quelques mois ?
J’ai fait le choix de suivre mes rêves et j’espère que vous en faites autant !