Comment réduire son empreinte écologique quand on est entrepreneur.e ?
Il est évident qu’en tant qu’individu nous ne sommes pas responsables de la pollution dans son ensemble. C’est une pression, assez récente, qui pèse sur notre mental. Souvent encore, ce sont nous les femmes qui nous occupons des courses, et cette pression écologique s’ajoute à notre charge mentale.
Mais par contre il est évident aussi qu’à notre petit niveau nous pouvons, et devons, agir.
Savais-tu qu’utiliser un ordinateur, c’est entre 40 et 80g de carbone par heure ?!
En tant que freelance, nous pouvons adopter une ligne de conduite qui limitera au maximum notre impact sur la nature qui nous entoure. Bien sur, c’est moins impactant qu’une grosse multinationale mais quand même ! Comme chaque semaine, tu peux retrouver mon podcast sur le même sujet Comment réduire son empreinte écologique quand on est entrepreneur.e ? Pour lire d’autres articles sur le même thème, tu peux aller lire Vers un Noël éco-friendly !
Les appareils électroniques
Qui dit freelance, dit forcément matériel électronique. Que l’on soit informaticien, graphiste, rédacteur et j’en passe, nous avons tous besoin d’un ordinateur et d’un téléphone au minimum.
En moyenne, la durée de vie d’un ordinateur est de deux ans. Si on pouvait doubler cette durée, on pourrait réduire de 50% notre empreinte écologique. Personnellement, j’ai investi récemment dans un ordinateur Apple, ce qui ne me plait pas sous tous les aspects (la fabrication en Chine par exemple) mais je pense pouvoir le garder plus de deux ans.
Alors bien sur, on a quand même des motifs légitimes de changements. Mais dans ce cas là, on peut privilégier le reconditionné par exemple. Quand cela est possible bien sur, et que cela correspond à nos besoins, c’est une très bonne alternative. BackMarket par exemple, donne une seconde vie aux ordinateurs, portables, tablettes ou téléphones. Je précise quand même que cet article n’est pas sponsorisé. Je le cite car j’ai toujours eu de bonnes expériences avec leurs services.
Et cerise sur le gâteau, on peut leur renvoyer nos anciens appareils (sous certaines conditions) pour qu’eux aussi soient reconditionnés à leur tour.
Changer de moteur de recherche
Google, tout le monde connait, et son impact écologique est énorme. Par exemple, deux recherches dans Google représentent 14g d’émission carbone. Soit quasiment la même que celle d’une bouilloire électrique.
Puisque l’on peut difficilement se passer d’internet aujourd’hui, on peut déjà limiter nos demandes à Google. On essaye de ne pas dire « ok google » toute la journée pour tout, pour rien déjà ! Et il en va de même pour Siri !
On peut aussi être le plus précis possible dans le choix de ses mots, ou taper directement l’adresse d’un site que l’on connait par exemple.
Et on peut aussi opter pour des moteurs de recherche plus vertueux. Ecosia,ou Ecogine par exemple.
Ecosia s’est engagé à reverser 80% de ses revenus publicitaires pour lutter contre la déforestation. On peut d’ailleurs suivre le nombre d’arbres plantés grâce à eux !
Ecogine, moteur de recherche français, fait de même, en reversant ses revenus publicitaires à diverses associations à visée écologique. Aussi efficace que Google, et moins nocif pour la planète, pour moi c’est vite vu !
Nettoyer sa boite mail
Un mail peut aller, en fonction de son contenu, jusqu’à 4g de carbone… Autant te dire qu’un bon ménage peut s’imposer ! On se désinscrit de toutes les newsletters qu’on ne lit JAMAIS pour commencer. On vide la corbeille, on vérifie les brouillons.. Bref comme le grand ménage de la cuisine, mais dans ta boite mail. A fortiori si tu en as deux ! Moi, personnellement, j’en ai trois …
Quand aux emails que tu envoies, réduit la taille des pièces jointes, évite une image avec ta signature, bref, plus c’est léger, mieux c’est pour la planète !
On évite aussi de tout imprimer. On réserve l’impression à tout ce qui est vraiment indispensable ! On privilégie le recto verso quand c’est faisable, bref on économise le papier.
Éteindre ses appareils électriques
Ça parait tout bête, presque insignifiant, mais ça ne l’est pas ! On éteint ses appareils électroniques quand on ne s’en sert pas, et surtout, on essaye de penser à les débrancher le soir.
On fait attention à ce que l’on met dans son assiette
C’est un poncif, peut-être, mais le fait est que, sur le long terme, c’est ce qui réduit le plus notre empreinte écologique. Et, quand on travaille de chez soi, on mange aussi chez nous le midi.
Penchons nous maintenant sur le contenu de notre frigo !
Alors ça peut être fastidieux de traquer les provenances des produits que l’on achète, parce que déjà, faire les courses n’est pas forcément un plaisir.
On a des contraintes, parfois des budgets limités et il faut jongler avec ce paramètre supplémentaire.
Par exemple, la viande est terriblement néfaste pour l’environnement, du en premier lieu à la quantité d’eau qu’il faut utiliser pour la produire. Et si tu ne souhaites pas devenir végétarien.ne, limiter sa consommation c’est déjà très bien ! On essaye aussi de privilégier les légumes de saisons et les circuits courts !
Pour conclure
Il existe de multiples façon de réduire son impact écologique. On peut aussi :
- se trouver une banque plus éthique,
- optimiser son site internet,
- ne pas garder les mails qui ne sont pas indispensables et éviter de surcharger les serveurs qui les conservent et qui eux, consomment beaucoup d’énergie,
- laisser son pc portable se vider de sa batterie avant de le brancher sur secteur pour ne pas utiliser trop d’électricité,
- si on travaille à la maison, ne chauffer principalement que la pièce où on se trouve pour travailler dans la journée plutôt que toute la maison….
On peut tous et toutes faire quelque chose à notre échelle, j’espère que cet article sur comment réduire son empreinte écologique quand on est entrepreneur.e ? te sera utile ! Et pour terminer, voici une légende amérindienne :
Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! «
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
Alors faisons aussi notre part autant qu’il nous est possible de le faire 😉
Vis pour toi !