Bienvenue à toi sur ce nouvel article. Plusieurs mois se sont écoulés depuis le dernier article car comme tu le sais peut-être déjà si tu me suis sur mon compte Instagram, je me suis mariée en septembre ! Mon mois d’août a donc été consacré à la préparation de cet événement, et après le mariage j’ai eu besoin de prendre quelques jours de repos à cause de la grande quantité de charge mentale que j’ai accumulée. C’est pour ça que je ne reviens qu’en ce début d’octobre avec un nouvel article pour te parler de mon bilan après 5 ans d’entrepreneuriat.
Mes début dans l ’entrepreneuriat
Fin juillet, j’ai fêté les 5 ans de mon entreprise ! À l’époque, j’étais salariée en CDI dans une entreprise, mais j’avais envie de travailler à mon compte, pour moi. Je venais aussi d’avoir mon petit garçon de 2 mois, et je souhaitais qu’il voit sa maman épanouie dans son travail, qu’il sache qu’il existe d’autres alternatives que le salariat, et qu’on peut avoir un travail dans lequel on s’éclate.
Mes peurs & celles des autres
J’avais tout de même très peur de quitter un CDI pour me lancer dans l’entrepreneuriat, mais j’ai eu la chance d’avoir le soutien inconditionnel de mon conjoint à l’époque. Il m’a encouragé à me lancer.
Mais, dans mon entourage, on m’a aussi par exemple dit “comment tu vas faire ? Comment tu vas remplir ton frigo ? nourrir ton bébé ? Travailler avec lui à la maison ?” J’ai pris conscience que ce n’était pas mes peurs à moi, mais celles des autres, car au fond, je croyais en moi. Je ne savais ni comment ni au bout de combien de temps, mais je savais que j’allais y arriver. Donc malgré la peur qui me donnait parfois des insomnies, j’ai quitté mon CDI avec une rupture conventionnelle et je me suis lancée.
Les erreurs du début
Bien-sûr, au début, on fait des erreurs :
- Ma première erreur a été de ne pas cibler ma clientèle. Je n’étais pas spécialisée comme aujourd’hui avec des clientes des domaines du bien-être et de la spiritualité. J’essayais de viser un peu tout le monde, et c’était une erreur ! Car à vouloir viser tout le monde, on finit par ne viser personne. Ma communication ne parlait pas suffisamment aux gens. Une fois que j’ai compris ça au bout de quelques mois et avec l’aide de formations, j’ai réussi à construire une communication ciblée sur les domaines qui me parlaient, à partir de personas. Et à partir de là, tout a commencé à se mettre en place.
- Ma seconde erreur a été mon rythme de travail. Comme j’étais jeune maman, j’avais du mal à m’organiser, et j’avais tendance à m’éparpiller facilement. Je travaillais trop, quitte parfois à ne pas manger. Je prenais trop de clients et j’étais tout le temps sous l’eau, dans le stress. J’ai appris à mieux m’organiser pour améliorer ma qualité de vie. Aujourd’hui j’utilise des listes d’attente pour mes clientes. Même si j’ai du mal car j’ai tendance à vouloir faire plaisir à tout le monde, je sais que cette liste me permet de ne pas me surcharger et de pouvoir continuer à proposer un travail de qualité et des choses créatives à mes clientes. Cette erreur revient parfois, comme un pattern, c’est un de mes points de vigilance et j’y travaille chaque jour.
- Ma troisième erreur a été de mettre en place des tarifs pas assez élevés. Aujourd’hui je sais que le fait de dévaloriser son travail nous dessert à long terme.
Les choses positives dans ma vie entrepreneuriale
Être entrepreneure me permet de pouvoir choisir mes clientes. Se spécialiser dans un domaine, avec un certain type de clientèle est une chance incroyable. Je reviendrai dessus certainement d’ailleurs dans un prochain article. Quand je reçois un projet qui ne me parle pas ou qui n’est pas aligné à mes valeurs, je peux dire non. Avant je prenais tout ce qui arrivait, maintenant je peux choisir !
J’ai aussi la chance de pouvoir me permettre de faire d’autres choses, des “side-projects” : des projets annexes dans le domaine de l’entrepreneuriat, comme par exemple les cercles de femmes business, la création de mon tarot, la création de la sacrée box ou encore le podcast et ce blog !
Je me sens aussi très chanceuse de travailler sur des projets très intéressants avec de merveilleuses clientes et de travailler avec des collaboratrices absolument parfaites, comme mon alliée magique Natacha !
C’est dingue de me dire qu’en 5 ans j’ai réussi à me construire cette vie là alors que je ne m’en serais pas doutée au début. J’ai beaucoup de gratitude sur le fait de faire tout ce que j’aime chaque jour. Je suis fière de m’être créée cette chance, d’avoir osé quitter mon CDI et de m’être lancée en auto-entreprise. D’avoir pris le risque de galérer au début et de ne pas me faire de salaire tout de suite. À force de travail, de motivation et de croire en moi, ça a fini par porter ses fruits.
Avoir la vie dont on a toujours rêvé …
J’en ai parlé sur les réseaux, il y a quelque temps, j’ai regardé une émission sur la vie de digital nomad : tout plaquer pour aller vivre sur une île paradisiaque. Parfois, je me demande si justement ce n’est pas la vie que je veux. Je n’ai besoin que de mon ordinateur et d’une connexion wifi pour travailler.
Mais finalement, j’ai réalisé que j’avais déjà ma vie de rêve. J’ai réussi à la construire lorsque j’ai quitté mon CDI il y a 5 ans. Ça a été la façon pour moi de tout plaquer pour vivre mon rêve. Nous vivons en Bretagne depuis presque 2 ans, tout près de l’océan, dans une maison qui nous correspond parfaitement. Nous avons de jolis projets personnels qui arrivent, et j’ai une vie professionnelle extrêmement épanouissante. Donc je me dis que non, je n’ai pas besoin d’aller vivre au Costa Rica ou même à Tahiti pour être pleinement heureuse ! J’ai la vie que j’ai toujours eu envie d’avoir et je suis vraiment très heureuse !
Reconnaître la beauté de ce qu’on vit
Bien-sûr, ce n’est pas un article pour te dire “olala moi j’ai réussi c’est trop bien regardez comme je suis heureuse !”. C’est surtout un article pour te faire comprendre qu’il faut parfois savoir reconnaître la beauté de ce que l’on vit et de ce que l’on a déjà, et pas de ce qu’on pourrait avoir. Car il y a de la beauté et de la joie partout !
Et si moi j’ai pu me lancer dans l’entrepreneuriat avec un nourrisson, en ayant peur, en faisant des erreurs, en me plantant au début … tu le peux aussi ! Aujourd’hui j’ai la possibilité de faire ce que j’aime, d’avoir des projets à côté, d’être suffisamment à l’aise financièrement, sans être millionnaire non plus, mais pour pouvoir m’acheter ce qui me fait envie. Je suis intimement convaincue que ça peut être le cas de beaucoup de monde et que parfois, malgré la peur, il suffit de se lancer !
Les montagnes russes de l ’entrepreneuriat
Même si aujourd’hui je me sens extrêmement chanceuse, il y a tout de même des jours où j’ai envie de tout plaquer et de reprendre un boulot de salariée où je n’aurais pas toute cette charge mentale. Un travail où je n’aurais pas de syndrome de l’imposteur, où je ne me comparerais pas aux autres, où tout ne dépendrait pas de moi. Mais d’autres jours, je me rends compte que mes clientes sont super contentes de ce que j’ai fait, j’arrive alors à donner de la valeur à mon travail et à me sentir fière.
Il faut savoir vivre avec ces montagnes russes car elles font partie de la vie d’entrepreneure. Certains jours on a la sensation de se sentir moins que rien avec l’envie de tout arrêter. Parce qu’on sent qu’on n’y arrive pas, mais d’autres jours on est dans un pic de joie absolue et on se rend compte de notre chance !
L’apprentissage dans sa vie d’entrepreneur
Je souhaitais écrire cet article pour te dire que oui, ça fait peur de se lancer, mais tu peux le faire, si tu sens que c’est une décision qui te rendra heureux plus tard, fonce ! Car tu ne le regretteras jamais ! Je ne dis pas que ce sera une réussite immédiate, car il faut prendre en compte le facteur chance et le facteur sociétal. Mais même si ça ne fonctionne pas, tu auras la possibilité d’apprendre énormément de choses ! Lorsqu’on devient entrepreneure, on apprend à faire sa comptabilité, à gérer les réseaux sociaux, parfois “mettre les mains dans le cambouis”. J’ai par exemple dû apprendre à débugger mes logiciels. Tous les jours, j’apprends quelque chose pour mon entreprise. Et quand je vois toutes les compétences que j’ai acquise depuis 5 ans, je trouve ça dingue ! Parfois en autodidacte, et parfois à l’aide de formations.
Pour conclure
Je ne sais pas si j’arriverai à faire ce travail toute ma vie, mais en tout cas c’est ma façon à moi de vivre mon rêve. Même si ce n’est pas tous les jours roses, c’est quand même sacrément le kiff quasiment tous les jours ! On ne peut pas être heureux tout le temps, mais on peut se rendre compte qu’on est heureux de manière très globale.
En 5 ans j’ai beaucoup évolué. J’ai appris de mes erreurs. Mon petit bébé de 2 mois a maintenant 5 ans et demi. Et je suis très heureuse de me dire que c’est l’exemple qu’il aura. Je lui répète régulièrement qu’il pourra faire ce qu’il veut quand il sera grand, qu’il suffit de croire en lui et en ses capacités. Et j’espère que c’est quelque chose qui lui permettra d’être un adulte heureux, pleinement conscient de tout ce qu’il peut réaliser et de la chance qu’il peut se créer.