La pression du développement personnel

Juil 14, 2021 | Spiritualité

La pression du développement personnel

Juil 14, 2021 | Spiritualité

Comme le titre l’indique, cette semaine je vais te parler de la pression qui peut s’installer lorsque l’on commence le développement personnel. Pour retrouver mon épisode de podcast relié : la pression du développement personnel !
Le développement personnel à une longue histoire derrière lui. Déjà en Grèce antique, les philosophes, tel que Platon ou Socrate cherchaient toujours à devenir meilleurs. Les pratiques de développement personnel ont connus un essor dans les années 60 avec le mouvement New Age. Ce mouvement est désormais bien installé dans notre monde.
On regroupe au sein du terme développement personnel plusieurs pratiques, qui sont très à la mode, pour le meilleur et pour le pire.

Le développement personnel, c’est quoi ?

Le développement est un ensemble de pratiques hétéroclites ayant pour but de nous aider à mieux nous connaître, valoriser et trouver nos talents, et améliorer notre vie, en gros, être plus heureux. Que ce soit à travers de la spiritualité, le coaching ou l’hygiène de vie, le développement personnel se base sur la théorie de la pensée positive, née en 1952 aux États-Unis, sous la plume d’un pasteur.

Cette théorie, repopularisée dans les années 2000 se base sur une règle simple : en se poussant à être positif en toute circonstance, on est plus susceptible d’atteindre le bonheur. De nombreux auteurs ont apporté leur pierre à l’édifice du développement personnel, pour en arriver à ce que l’on connait aujourd’hui.
On compte trois branches principales dans le développement personnel, qui sont :

  • la spiritualité (qui comprend des pratiques New Age, le travail de l’âme, le chamanisme, la méditation etc…)
  • le coaching (le plus souvent pour améliorer ses performances au travail)
  • le mode de vie (la nutrition, le sport, voir le rangement coucou Marie Kondo)

Si sur le fond, ces pratiques se recoupent, ces domaines restent tous très vagues, très vastes et très fournies…

La pression du développement personnel

Les raisons de commencer le développement personnel sont diverses. Certains cherchent, grâce à la spiritualité, un rapprochement de la nature et à mieux se connaitre. D’autres vont faire du coaching pour être plus performants dans leur activité professionnelle par exemple. Certains feront du yoga, ou méditerons, d’autres tiendront un bullet journal, les idées ne manquent pas.
Quand on commence à mettre le doigt dans « l’engrenage », on se retrouve face à une foultitude d’informations et de méthodes.
Livres, séminaires, mentoring, coaching en tous genres, des soins, des rituels etc…

De quoi donner le tournis et avoir l’effet inverse. Au lieu de travailler sur soi, on repousse l’introspection et on emmagasine une quantité phénoménale de savoir. Un savoir que l’on peut oublier de mettre en pratique.
Le principe de développement personnel peut être très intimidant et l’on peut parfois se sentir plus mal après avoir commencé qu’avant.
On peut culpabiliser de ne pas tout faire à fond. Ou culpabiliser de ne pas se sentir bien. Parfois, on peut se sentir mal d’avoir envie de manger gras. On peut s’en vouloir de ne pas réussir à se lever tôt le matin pour faire son yoga…

En vrai, on devrait tous avoir le droit de se ficher la paix. On a le droit d’être triste, en colère, on a le droit de ne pas toujours manger sain. On a le droit de faire la grasse matinée et de ne pas avoir envie de faire des exercices !
Il y a autant de pratiques que de personnes et nous avons tous le droit de lâcher prise quand nous en sentons le besoin.
Devenir une meilleure version de nous-même, OUI ! Se rendre malheureux en cherchant à atteindre une perfection inatteignable NON !

Pour moi, le plus important finalement, c’est la bienveillance, à commencer par soi-même.
Si tu viens de tout perdre, que tu es dans une galère financière, il t’est effectivement difficile d’avoir des pensées positives et d’appeler l’abondance.
Et ce n’est pas pour autant que tu sera une ratée, ou qu’il faut que tu ai honte de ce que tu penses. Sois bienveillant.e avec toi en toute circonstance. Écoute toi, console toi et prend le temps dont tu as besoin.

Le consumérisme à tout prix

Autre côté que je n’apprécie pas forcément, c’est le marketing. Pour ce qui est du développement personnel, nous pouvons être confronté à cette fameuse nouvelle peur : FOMO ( Fear Of Missing Out) la peur de rater quelque chose en français. Qui pousse à ne jamais décrocher des réseaux sociaux par exemple, de peur de rater une info. Ou à se former toujours plus, pour emmagasiner encore plus de savoir et être encore plus heureux… STOP !
Parce que finalement, ça en reviendrait à dire que l’on ne peut pas se développer si on ne dépense pas en livre, ou en formations, ou en coaching par exemple.
Ou cela exclurait de fait ceux qui ont moins de moyens.

Le cas des sorcières modernes

A mon plus grand regret, on retrouve aussi ce consumérisme dans le domaine de l’ésotérisme.
Les sorcières sont à la mode, et attention je ne critique pas ça, parce que ça peut être bien : c’est un mouvement, une tendance, je ne sais pas trop comment appeler cela, qui prône le respect de la nature, c’est bon pour l’écologie en soi car plus il y a aura de sorcières et plus il y aura de bonnes valeurs qui seront répandues.
Et d’un point de vue de consommation, bien sûr que c’est cool de pouvoir trouver facilement ce dont on a envie, des oracles, des pendules ou des cristaux en un clic.


Mais ce que je trouve dommage, c’est de remplacer l’artisanat ou la nature par des objets fabriqués loin de chez nous, et pas toujours d’une qualité fantastique (Made in China, on vous voit).
On peut récolter de nombreux ingrédients par exemple, on peut en fabriquer d’autres !
J’ai déjà fait des épisodes sur ce thème ( Vers un noël éco friendly par exemple) et je ne souhaite culpabiliser personne, tout le monde fait bien comme il veut, mais j’essaie maintenant de faire attention à la qualité et à la provenance de mes objets en général, et mes objets ésotériques en particulier !

Pour conclure

Loin de moi l’idée de jeter la pierre à toutes ses pratiques. Par contre, je ne crois pas en la culpabilisation. Je crois que chacun voit midi à sa porte, et que dans le développement personnel, chacun fait comme il peut.
Il y a autant de façon de le pratiquer que de personnes, et ne te compare jamais aux autres. Ce qui est possible pour untel ne le sera pas forcément pour toi et c’est ok.
Le but est d’être plus heureux, mais ce n’est pas une course à la performance !

Cet article sera le dernier jusqu’au mois de Septembre ! Bonnes vacances à tout.e.s et on se retrouve vite !

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